Alors que les Jeux Olympiques de Paris approchent, Tarik Sektioui, entraîneur de l’équipe olympique marocaine, compose avec un énorme casse-tête.
Aissam Rami sera le premier escrimeur marocain à participer à des jeux Olympiques.
« Tout est parti d’une blague avec mon ancien maître d’arme Alain Bellec, glisse le combattant, né à Saint-Cloud, et qui a découvert l’escrime dans les écoles primaires de Seine-Saint-Denis. Il plaisantait souvent en me disant que je ferai un jour partie de l’équipe nationale du Maroc.
Le futur professeur de sport, qui n’a commencé la compétition qu’à 13 ans, vit un rêve éveillé. « J’ai du mal à imaginer que je vais défiler dans la même délégation qu’un champion comme Hicham El-Guerrouj. C’est une grande fierté. »
Après une trêve de trois ans destinée à favoriser ses études. Depuis, le titulaire d’une licence de biologie et d’une licence de STASPS.
Fier de sa culture franco-marocaine - « c’est aussi ce qui fait ma force » -, ce bourreau de travail entend oeuvrer dans le futur pour le développement de son sport dans son pays d’origine. Soutenu par sa famille (qui suivra ses assauts du Maroc, où elle sera en vacances), il n’a pas l’intention de faire de complexe en Grèce. Secrètement, il rêve d’une finale contre Erik Boisse, son partenaire de club qui fera partie de l’équipe de France. « Je vise un podium, glisse le jeune homme. Une médaille olympique pourrait constituer un déclic pour l’escrime marocaine. Cela ouvrirait beaucoup de portes. » Voilà qui transformerait en tout cas une bonne blague en véritable conte de fées.
Bladi.net d’après Le Parisien
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