Interpellé par un groupe parlementaire sur le droit des Marocains résidant à l’étranger (MRE) à participer aux élections au Maroc, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a répondu sans détour.
Ahmed Zaki vient d’entamer une grève de la faim pendant trois jours devant le consulat de France à Rabat. Ce citoyen marocain résidant en France a été refoulé en 2002 vers le Maroc , qu’il a quitté à l’âge de 12 ans, il y a plus de trente cinq ans. Le visa lui est encore refusé, mais il continue de lutter.
Pour rappel, Ahmed avait été arrêté en France pour une affaire de drogue et purgé trois ans de prison, de 1999 à 2001. Cependant dès sa sortie, le ministre de l’Intérieur prononce un arrêté d’expulsion en vertu de la loi sur la double peine. Après que la double peine ait été abolie, A. Zaki ne pouvait pas en profiter du moment qu’il n’était pas en France lors de l’adoption de ces dispositions.
Ahmed Zaki a raz- le- bol de tant de paperasse, de recours administratifs. Les rouages des tribunaux sont fatigants mais que peut-il faire ? Le président de l’« Instance équité et réconciliation », Driss Benzekri le reçoit pendant près d’une demi heure et le prie de mettre fin à sa grève de faim. Il lui promet de faire le nécessaire pour qu’il puisse retourner auprès de ses enfants et de sa femme.
Cet ex-résident en France répète cette dernière phrase avec amertume et pense à sa femme qui a sombré dans la drogue, à ses enfants, l’un a été mis en pensionnat, l’autre est chez sa maman.
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