En réponse à une question orale au parlement, le ministre est revenu sur l’affaire de Deroua où un caïd a été sanctionné dans une affaire de chantage sexuel suite à la construction sans autorisation d’une pièce sur une terrasse. Pour le ministre, cette affaire est un cas isolé, affirmant qu’entre 2014 et 2015, son département s’est réuni 18 fois pour examiner 70 affaires d’abus de pouvoir lors desquelles 50 « sanctions sévères » avaient été prononcées.
Sur l’affaire de l’immolation de « Mmi Fatiha » à Kénitra, Mohamed Hassad a affirmé que le caïd avait été rappelé à l’administration centrale de Rabat en attendant la fin de l’enquête actuellement en cours.
Le ministre a rappelé que des agents d’autorité, que ce soit des caïds, des moqqeddems, font l’objet d’agressions verbales ou physiques dans le cadre de leur mission. Il en est de même pour les forces de l’ordre.
« Lors des quatre dernières années, l’Administration centrale a enregistré quelque 2.600 cas d’agressions contre les forces de l’ordre en particulier dans des affaires liées à la lutte contre l’habitat anarchique et à la libération de l’espace public », a fait savoir Mohammed Hassad.