C’est justement l’excellence de ces relations que vient confirmer le Centre régional des médias pour l’Afrique du département d’État américain, en apportant un démenti à l’information publiée par certains médias, affirmant que c’est la Tunisie qui abritera, en juin prochain, la plus grande partie des exercices militaires multinationaux « African Lion », rapporte Hespress. Le général-major Andrew Rowling, commandant de la Task Force Europe du Sud, rassure, comme d’habitude, que c’est Maroc qui accueillera la plupart des exercices de l’African Lion, précisant que certains exercices militaires se dérouleront au Sahara marocain, dans les secteurs de Mahbas, Dakhla, et Tan Tan, et d’autres, en Tunisie et au Sénégal.
Les États-Unis sont conscients des équilibres à préserver, afin de résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés dans le monde, ainsi que ceux du Moyen-Orient et de l’Afrique (MENA). Vu la position géographique du royaume comme porte d’entrée du Sahara, pouvant jouer un rôle de pionnier dans la stratégie sécuritaire, économique et politique des États-Unis en Afrique, il revient à l’administration Biden d’accélérer l’achèvement des travaux dans certaines régions, afin de retrouver le leadership des États-Unis, surtout sur plusieurs dossiers dans la région MENA.
Pour rappel, en novembre dernier, une réunion de haut niveau s’est déroulée au quartier général de la région sud des Forces armées royales à Agadir, entre le général de corps d’armée El Farouk Belkhir, commandant du district sud, et le général major Andrew Rolling, pour les préparatifs des plus grandes manœuvres du continent africain, « African Lion », qui rassembleront cette année environ dix mille soldats originaires d’une vingtaine de pays.