Le chef du Polisario, Brahim Ghali, vient de décréter trois jours de deuil, après le décès vendredi d’un haut responsable militaire et trois miliciens dans une attaque marocaine.
La ville de Laâyoune a été le théâtre samedi et lundi d’affrontements entre les forces de l’ordre et des membres du Polisario, dans plusieurs quartiers de la ville et près de l’aéroport de Laâyoune.
Les premiers affrontements se sont produits samedi quand les forces de l’ordre ont tenté de disperser des sahraouis, lesquels tentaient d’occuper l’aéroport Hassan premier de la ville, après avoir accueilli les activistes Ali Salem Tamek, Brahim Dahane et Ahmed Naciri, mis en liberté provisoire.
Plusieurs éléments des forces de l’ordre ont été blessés lors de ces affrontements. Les fauteurs de troubles ont saccagé plusieurs voitures des autorités et des biens publics et privés.
Lundi soir, Laâyoune a vécu des événements semblables à ceux survenus dans la ville en novembre dernier après le démantèlement du camp de Gdim Izik. Plusieurs sahraouis auraient pris pour cible des véhicules de police.
Treize personnes détenues lors des évènements du camp de Gdim Izik, ont été libérées lundi soir à Laâyoune, alors que les villes du sud marocain vivent ces dernières semaines au rythme de manifestations de protestation.
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