Mardi, devant le tribunal correctionnel de Metz, qui rendra son jugement le 8 avril prochain, le mis en cause a reconnu avoir crié "sale négro", "sale arabe" ou encore "espèce de singe" lors de la rencontre de Ligue 1, disputée le 16 février dernier entre FC Metz et Valenciennes.
Si le capitaine de Valenciennes, Ouaddou n’était pas présent à l’audience, un grand nombre de représentants de parties civiles, notamment le FC Metz, Valenciennes, la Ligue de football professionnel, la Fédération française de football, SOS Racisme et la Ligue des droits de l’Homme, ont demandé des dommages et intérêts d’ordre symbolique et des travaux d’intérêt général à valeur éducative.
Lors du procès marqué par une forte présence médiatique, le prévenu s’est excusé d’avoir tenu des propos racistes à l’encontre de Ouaddou. "J’étais énervé. Metz perdait. Je me suis laissé emporter. Je ne suis pas raciste", s’est-il défendu, avant d’exprimer ses regrets.
Le FC Metz, soucieux de passer un message clair à ses supporteurs, avait joué, début mars, une rencontre avec un maillot blanc, vierge de toute publicité, où figurait simplement l’inscription : "Non au racisme".