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Santiago Pedraz Gomez, juge d’instruction près de l’Audience nationale espagnole chargé du dossier du leader du Polisario a refusé de diriger des mesures conservatoires contre Brahim Ghali. La crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne va certainement s’envenimer.
Pas de retrait du passeport du patron du Polisario, pas de mesures de surveillance et de garde à vue à son encontre… Telle est la décision prise par le magistrat Santiago Pedraz Gomez, fait savoir EFE. Le juge d’instruction de Madrid a également refusé qu’un médecin légiste examine Brahim Ghali, admis d’urgence dans un hôpital de Logroño, en Espagne, sous le nom d’emprunt de Mohamed Ben Battouche, de nationalité algérienne, le 21 avril dernier.
Cette décision du magistrat met le patron du Polisario, poursuivi notamment pour des « crimes génocidaires » à l’abri de toute inquiétude, mais pourrait raviver les tensions entre le Maroc et l’Espagne. Depuis lundi, la tension est d’ailleurs montée d’un cran entre les deux pays suite à l’arrivée massive des migrants à Sebta. La crise diplomatique entre les deux pays est à l’origine de cette crise migratoire.
Le juge d’instruction a toutefois accepté de rouvrir l’affaire enclenchée en 2008. Une décision qui fait suite à une plainte de l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’Homme (ASADEH), pour des crimes présumés tels que génocide, meurtre, blessures, détention illégale, terrorisme, torture et disparitions. Brahim Ghali devrait comparaître devant la justice espagnole le 1ᵉʳ juin prochain, notamment suite à une plainte d’El Fadel Breika, un dissident du front naturalisé espagnol pour « enlèvement, détention arbitraire et torture » dans les prisons de Tindouf.
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