La date du nouvel an Amazigh au Maroc est désormais connue. Elle vient d’être définie par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et ce sera le 14 janvier. Ce jour sera donc chômé et payé.
Balbutiante il y a encore dix ans, l’industrie aéronautique marocaine pèse aujourd’hui lourd, très lourd, dans l’économie du pays. En 2014, c’est 10.000 emplois très qualifiés, 6% des exportations et plus de 8 milliards de chiffre d’affaires.
Dans un article qui lui est consacré par le journal La Vie éco, l’auteur revient sur les prouesses de l’aéronautique marocain. Et il y a de quoi être satisfait des décisions prises il y a une dizaine d’années. Avec 0,5 % du volume global il y a encore 10 ans, aujourd’hui, c’est 6% des exportations totalisant un chiffre d’affaires de plus de 8 milliards de dirhams.
L’emploi n’est pas en reste puisque le secteur draine 10.000 emplois hautement qualifiés avec une parité parfaite, 50% de femmes.
Et les investissements continuent. L’inauguration, en septembre 2013, de la plateforme industrielle de Midparc par le Roi Mohammed VI, pour un coût global de 887 millions de dirhams, permettra d’accélérer le développement du secteur. C’est au canadien Bombardier, déjà présent au Maroc, d’ouvrir le premier ses portes dans cette plateforme, avec à la clef, 200 millions de dollars d’investissements et, à terme, 850 emplois directs et 4500 indirects.
Avec la bonne tenue des commandes des opérateurs, ajoute le journal, le secteur devrait garder une croissance soutenue, de l’ordre à 5 à 6% par an dans les prochaines années.
Les ambitions du secteur sont très grandes. A l’horizon 2020, selon le président du Gimas (Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales), Hamid Abbad El Andaloussi, l’objectif est de doubler la taille du secteur en matière d’emplois et d’exportations « en passant à un résultat consolidé à l’export de 2 milliards de dollars ».
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