"Le conducteur et le chef du train (déraillé) n’ont pas respecté ce signal d’arrêt et par conséquent, ont franchi, à vitesse élevée malgré l’action du freinage d’urgence, un aiguillage en position déviée. Ceci a engendré le déraillement du train et sous l’effet de son inertie, a tramé sur 300 mètres environ et a heurté un collaborateur et a effleuré un wagon vide en stationnement sur une des voies adjacentes », indique la commission d’enquête mise en place par l’ONCF juste après l’accident.
Pour la commission, l’accident est donc dû à une erreur humaine, en l’occurrence au conducteur et au chef de train qui n’ont pas respecté les signalisations. « Les installations de signalisation, voie, caténaires fonctionnent normalement, le matériel roulant ne présente aucune anomalie, l’accident n’est dû ni à une collision ni à un rattrapage de trains et que le collaborateur défunt n’assume aucune responsabilité quant à l’accident survenu », précise le communiqué.
L’ONCF ajoute que ce train offrant 494 places a déraillé vers 13h35 juste après avoir emprunté l’itinéraire donnant accès aux voies de service, tuant un « collaborateur chargé de superviser les manœuvres sur les voies de service », surpris par l’arrivée du « train déraillé alors qu’il se trouvait à 300 mètres environ du point de déraillement ».