L’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH) a alerté le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, au sujet du non-enregistrement des nouveau-nés à leur lieu de naissance, l’invitant à trouver une solution définitive à ce problème.
Pour la deuxième année consécutive, Abdou Maarfi est parvenu à réunir, l’espace d’une soirée une somme proche de 40.000 euros à destination du Nid, un orphelinat marocain auquel le restaurateur du Logis de la Cadène a décidé depuis deux ans d’apporter son soutien.
Il a, pour cela, sonné le rappel de ses copains du Club 41 pour l’organisation d’une soirée de vente aux enchères de vins, sur invitation. Elle s’est déroulée vendredi soir, dans les salons du château Beauséjour-Bécot, avec près de 200 personnes. Tous les viticulteurs sollicités, et même parfois de leur propre initiative, avaient offert du vin. Une partie d’entre eux se retrouvait aussi dans la salle comme acheteurs.
Petrus, Cheval-Blanc, Ausone, aucun des grands du Libournais ne manquait et avec eux bien d’autres étiquettes prestigieuses, ainsi que du vin venu du Maroc et d’Israël.
Près de 38.000 euros
Me Philippe Boiraud avait délaissé sa robe d’avocat pour devenir le temps de la soirée commissaire-priseur. Il a conduit la vente sur un rythme très enlevé, permettant aux 50 lots proposés de trouver preneur avant que ne sonnent les 12 coups de minuit. 34.780 euros étaient dès lors réunis.
Près de 3000 euros de tombola sont venus s’y ajouter ainsi que le fruit de la vente des vins qui n’avaient pu être mis aux enchères et ont été proposés ce même soir.
Le Nid, à Meknès, sera donc cette année encore le destinataire de cet argent. Cet orphelinat exemplaire offre aux enfants qu’il accueille la possibilité d’aller à l’école et, au-delà, de suivre des études.
Abdou Maarfi s’est ému de la situation de ces enfants et a souhaité apporter son aide. Sur la seule force de l’amitié il est parvenu à convaincre, d’une part le Club 41 pour la partie logistique, d’autre part de nombreux viticulteurs, de Saint-Émilion et d’ailleurs pour mettre en place ces enchères deux années de suite.
Vendredi soir, Abdou le magnifique peinait à trouver les mots pour dire tout son bonheur d’avoir réussi une nouvelle fois son pari.
Source : Sud Ouest - Jean-Pierre Tamisier
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