
La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.
L’affaire Belliraj, du nom du chef du réseau terroriste condamné à perpétuité au Maroc, vient de prendre un tournant inattendu en Belgique. Parmi les inculpations au Maroc, Abdelkader Belliraj a été condamné pour le meurtre de 6 personnes en Belgique, mais aujourd’hui, le parquet fédéral de Bruxelles vient de le disculper pour les affaires d’assassinat.
Pour la chambre du conseil de Bruxelles, il n’existe "aucune charge suffisante" à l’encontre d’Abdelkader Belliraj. Pourtant, lors de son arrestation en 2008, c’est lui même qui avait avoué avoir tué ou avec des complices les 6 personnes.
Le parquet général va donc demander un non-lieu pour le belgo-marocain et ses sept complices condamnés pour ces six assassinats. Cette décision a soulevé un tollé chez les défenseurs des familles des victimes, qui estiment que si un non-lieu est prononcé, ce serait envoyer aux oubliettes l’un des dossiers les plus marquants du terrorisme anti-juif et anti-arabe de Belgique. La partie civile demande donc à ce que la décision prononcée au Maroc soit respectée également dans leur pays.
La décision du parquet bruxellois réjouit l’avocat d’Abdelkader Belliraj, estimant qu’il ne faut pas donner crédit à des aveux obtenus sous la torture dont son client aurait été victime au Maroc.
Parmi les 6 assassinats, on retrouve le Dr Joseph Wybran (président du Conseil consultatif des organisations juives de Belgique), un chauffeur de l’ambassade d’Arabie Saoudite, un herboriste bruxellois Raoul Schouppe et Marcel Bille, à qui il reprochait des relations homosexuelles avec de jeunes musulmans et l’imam de la Grande mosquée de Bruxelles et son bibliothécaire. Ces six assassinats se sont déroulés à Bruxelles entre 1988 et 1989.
Ces articles devraient vous intéresser :