Abdelaziz Aftati, député du PJD, menacé de mort à Oujda

8 septembre 2015 - 18h30 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Le député du Parti Justice et Développement (PJD) Abdelaziz Aftati a déposé une plainte auprès des autorités locales d’Oujda et demandé la protection de la police suite à des menaces de mort dont il a été victime.

D’après Aftati, une voiture suspecte roulait à grande vitesse devant chez lui et "effectuait des tours sur place en produisant un bruit assourdissant".

Les passagers du véhicule ont tenté par la suite d’agresser le gardien de nuit du quartier, avant d’introduire un sabre sous la porte d’un ami et voisin d’Aftati pour tenter de l’intimider.

Pour Abdelaziz Aftati, "il s’agit d’une tentative d’intimidation dont l’auteur n’est autre que le parti qui a obtenu le plus grand nombre de sièges lors des élections communales du 4 septembre, faisant allusion au Parti Authenticité et Modernité (PAM).

"Les mis en cause sont des mafias de la drogue et du crime organisé impliquées dans des affaires suspectes. On s’attend à tout de leur part et leurs menaces ne nous font pas peur", affirme Aftati.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Oujda - Drogues - Elections - Parti de la Justice et du Développement (PJD) - Parti Authenticité et Modernité (PAM) - Menaces - Abdelaziz Aftati

Ces articles devraient vous intéresser :

Le calvaire des MRE à Casablanca dénoncé par une députée

Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) vivent un calvaire lors de la réception des corps de leurs êtres chers, à l’aéroport international Mohammed V de Casablanca. Une députée du Parti de la Justice et du Développement (PJD) interpelle le ministre...

Les MRE pas près de voter

Interpellé par un groupe parlementaire sur le droit des Marocains résidant à l’étranger (MRE) à participer aux élections au Maroc, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a répondu sans détour.

Les confidences d’Abdelilah Benkirane sur le roi Mohammed VI

Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a récemment confié avoir demandé à plusieurs reprises au roi Mohammed VI de le démettre de ses fonctions de Chef du gouvernement.

Maroc : le débat sur l’interdiction de TikTok s’invite au parlement

Plusieurs députés marocains appellent à l’interdiction de TikTok au Maroc. Ils s’inquiètent de la qualité des contenus publiés sur ce réseau social chinois qui, selon eux, constitue un danger pour la jeunesse.

L’anarchie des salons de beauté au Maroc dénoncée

La docteure Hanan Atrakin, spécialiste en chirurgie esthétique et députée du Parti Authenticité et Modernité (PAM), a exprimé ses inquiétudes face à la prolifération au Maroc des salons de beauté offrant des services esthétiques médicaux, évoquant une...

Boufa, la drogue qui terrifie le Maroc

Le Maroc mène des actions de lutte contre les drogues dont la « Boufa », une nouvelle drogue, « considérée comme l’une des plus dangereuses », qui « envahit certaines zones des villes marocaines, en particulier les quartiers marginaux et défavorisés. »

Abdelilah Benkirane met en garde contre le capitalisme occidental

Le secrétaire général du Parti Justice et développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a dénoncé le capitalisme occidental qui, à terme, nuira au peuple et à l’économie marocaine.

Intoxications alimentaires : le Maroc à l’épreuve de la restauration rapide

La députée Hanane Atarguine, du groupe parlementaire du Parti authenticité et modernité (PAM), a demandé au ministre de l’Intérieur de prendre des mesures pour renforcer les contrôles dans les restaurants et établissements de restauration rapide afin...

Homosexualité, adultère… au Maroc : la mis en garde d’Abdelilah Benkirane

Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a vivement critiqué, jeudi, lors du 18ᵉ forum national de la jeunesse de son parti, les récentes déclarations du ministre de la Justice appelant à une...

Maroc : hammams fermés, SPA ouverts, le grand paradoxe

La décision du ministère de l’Intérieur de fermer les hammams trois jours par semaine aura des conséquences négatives sur les employés du secteur, a alerté Fatima Zahra Bata, la députée du Parti de la justice et du développement (PJD).