Il s’agit là, des résultats d’un sondage réalisé par le ministère du Bien-être animal, dans le cadre d’une consultation citoyenne ouverte sur le toilettage de la loi sur le bien-être animal datant de 1986.
Précisément, plus de 70 % des personnes interrogées soutiennent l’imposition d’un étourdissement préalable à tout abattage d’animal, a indiqué le ministre bruxellois du Bien-être animal Bernard Clerfayt, précisant que 2 135 personnes ont répondu à l’enquête, soit en ligne, soit en déposant un formulaire papier dans l’une des 18 communes partenaires.
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Par ailleurs, 80 % des sondés ont estimé que les sanctions actuelles en matière de protection animale sont insuffisantes. Pour y remédier, ils ont proposé d’imposer aux propriétaires coupables de maltraitance des « travaux d’intérêt animalier ».
Pour le ministre Clerfayt, c’est le début d’une réforme pour les conditions des animaux : « La consultation populaire, mais aussi celle des secteurs en lien avec le bien-être animal permettra de faire naître un Code bruxellois du bien-être animal équilibré. D’autant que ce Code constituera la plus grande réforme menée en matière de bien-être animal ».