« Il n’a pas vraiment changé. Il avait déjà tous les voyants allumés, et il fallait forcément que ça gagne en régularité, en temps de jeu, en expérience, en maturité… Mais il avait un QI football énorme pour son âge », déclarait Cédric Daury, alors entraîneur des jeunes de Châteauroux, à propos de Hamza Sakhi.
Le jeune joueur d’origine marocaine a un potentiel énorme, mais il lui manquait de la stabilité, analyse Socofoot, précisant que le parcours tumultueux d’Hamza Sakhi (délinquance juvénile, manque d’argent, avis d’expulsion, dépression) aurait pu lui faire abandonner son rêve de devenir un footballeur professionnel. Mais le milieu de terrain a toujours cru en son potentiel et n’a jamais perdu espoir, jusqu’à l’été 2013 où il signe son premier contrat professionnel en Ligue 2 avec Châteauroux.
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Avec ce premier contrat, le jeune joueur fait parler de lui et démarre ainsi son ascension professionnelle. Après une saison réussie avec Châteauroux, il est sollicité à l’été 2015 par des clubs de Ligue 1 comme Marseille et Montpellier. Mais le Marocain décline les offres des deux clubs et choisit plus tard d’intégrer le FC Metz. Dans ce club, le milieu de terrain, loin de sa famille pour la première fois, n’arrive pas à s’épanouir personnellement et professionnellement.
Les choses ne s’arrangeaient pas pour Sakhi qui a songé sérieusement à raccrocher. Puis une bonne nouvelle tombe en mars 2016. Sa fille Ilyana, voit le jour. C’est le déclic pour Sakhi qui intègre l’AJA et part en prêt à Sochaux afin d’améliorer son jeu. Il revient à Auxerre en 2020 et devient un maillon essentiel du jeu auxerrois. Ce qui lui a permis d’être convoqué par Walid Regragui pour le Coupe du monde au Qatar. Aujourd’hui, sa mission est de sauver son club, qui occupe la 19ᵉ place en Ligue 1.