Le président du gouvernement Pedro Sánchez se trouve dans une situation délicate, après les révélations sur l’espionnage du président de la Generalitat de Catalogne, Pere Aragonès. Ce dernier menace du retrait du soutien des députés catalans au gouvernement. Qu’adviendrait du soutien espagnol au plan marocain d’autonomie du Sahara si Pedro Sánchez quittait la tête de l’exécutif ?
Le gouvernement Pedro Sánchez éclaboussé par la révélation d’une affaire. Jeudi, la directrice des services de renseignement, Paz Esteban a confirmé que l’actuel président de la Generalitat, Pere Aragonès, a été placé sur écoute sur autorisation judiciaire en 2020, rapporte L’Indépendant.fr. À l’époque, il était vice-président de l’exécutif de Quim Torra et ministre de l’Économie.
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Cette révélation risque de coûter cher au président du gouvernement. Pere Aragonès menace déjà du retrait du soutien des députés ERC (gauche catalane) à Pedro Sánchez. La confiance est brisée », estime ce 6 mai, le chef de l’exécutif catalan à la radio publique. « L’action du gouvernement espagnol supprime les possibilités de stabilité de la législature », ajoute-t-il.
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Mise à exécution, cette menace pourrait avoir pour conséquence la perte de la majorité du gouvernement espagnol au Parlement, ce qui provoquerait par ricochet le départ de Pedro Sánchez. Au cas où celui-ci quitterait la tête de l’exécutif, qu’adviendrait du soutien espagnol au plan marocain d’autonomie du Sahara considéré « comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » ?
Pour l’heure, le gouvernement espagnol assure que si le placement sur écoute du président de la Generalitat de Catalogne était confirmé, il ne s’agirait que d’une demande de la justice et pas celle du gouvernement.
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