
Deux présumés terroristes dont un Marocain arrêtés à Malaga
Des agents du Groupe d’action rapide (GAR), une unité d’élite de la Garde civile espagnole, ont arrêté deux hommes, l’un de nationalité marocaine et l’autre originaire de...
Le Marocain, présumé auteur de l’attaque d’une terrasse d’un bar de Torre Pacheco (Murcie) le 17 septembre dernier, a vendu son téléphone portable la veille de l’incident, après avoir supprimé et réinstallé l’application de messagerie instantanée WhatsApp, faisant ainsi disparaitre tous les fichiers.
Le Marocain s’est procuré un nouveau téléphone portable le jour de l’attentat avec le même numéro d’abonné, tout en prenant le soin de modifier les paramètres de sécurité en enregistrant son empreinte digitale pour empêcher toute personne d’y avoir accès. Au regard de ces éléments fournis par la Garde civile dans son rapport, le tribunal d’instruction avait ouvert une enquête pour confirmer ou écarter l’hypothèse d’une attaque terroriste.
Les enquêteurs ont visionné les caméras de sécurité de la zone et constaté que le véhicule utilisé pour commettre l’attentat, une Volkswagen Golf, a fait plusieurs tours avant l’attaque pour sans doute choisir sa cible, cette « terrasse bondée de monde ». Après l’attaque, un couteau avec lequel il se serait blessé et trois notes manuscrites ont été trouvées dans le véhicule.
À lire : Espagne : où en est l’enquête sur le Marocain, présumé auteur d’un attentat terroriste ?
Le Marocain, Abdellah Gmara, décédé dans l’attentat, est arrivé en Espagne en 2008 et a été admis au centre pour mineurs de Mislata (Valence), où il est resté jusqu’en 2012. Selon les responsables du centre, il entretenait une relation « étroite » avec une personne membre de la Communauté islamique de Valence. Il a été expulsé du centre après avoir eu un « contact » sexuel avec un autre mineur de 12 ans.
En ce qui concerne son état mental, ses antécédents cliniques indiquent qu’il a subi un épisode d’anxiété en 2016, bien qu’il n’y ait aucune preuve qu’il ait reçu des soins ou un traitement psychiatrique. Pour le moment, les enquêteurs n’ont encore trouvé aucun élément déterminant prouvant que le Marocain était un radicalisé. L’enquête se poursuit.
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