Bank Al Maghrib (BAM) table sur une croissance économique de 5,3 %. Mais, cette prévision est entourée d’un niveau élevé d’incertitudes à cause du nouveau variant du virus et les disparités sur la carte épidémiologique dans le monde.
Selon les prévisions de la banque centrale, la valeur ajoutée des activités non agricoles progresserait en 2021 de 3,6 % et, tenant compte d’une production céréalière estimée autour de 95 millions de quintaux, celle du secteur agricole rebondirait de 17,6 %, portant ainsi la croissance de l’économie nationale à 5,3 %, fait savoir le communiqué publié à l’issue des travaux de la deuxième réunion trimestrielle de son conseil pour cette année.
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À en croire les données, cette croissance devrait se situer à 3,3 % en 2022, en raison d’une accélération attendue de la valeur ajoutée non agricole à 3,8 % et d’une baisse de 2 % de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’un retour à une production céréalière moyenne de 98 millions de quintaux, note la même source.
Par ailleurs, Bank al-Maghrib estime que l’assouplissement des restrictions, ajouté aux mesures économiques et budgétaires prises en faveur de la population, favorise la relance de l’économie qui évolue pour le moment à un rythme soutenu.
Toutefois, ces prévisions sont entourées d’un niveau élevé d’incertitudes à cause de la carte épidémiologique du monde et du taux de vaccination variable dans les pays.
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