Le Maroc engagé pour une décarbonisation de l’industrie
Le Maroc se positionne dans la course à la décarbonisation pour l’amélioration et la compétitivité du secteur industriel. Il s’agit non seulement de sécuriser les marchés...
Industrie/post-Covid : le Maroc, un "plan B" pour la Chine ?
Le Maroc post-covid peut devenir un hub industriel qui constitue un "plan B" à la Chine pour l’Europe et l’Amérique, selon le président de l’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS), Abdelmalek Alaoui.
D’après l’expert, le Maroc post-covid doit être plus inclusif, plus solidaire, et plus en position d’agilité stratégique pour capter les opportunités qui s’offrent à lui. Le royaume, après la pandémie, sera en proie à des difficultés inhérentes au redémarrage d’une économie lourdement impactée par la crise du covid-19, rappelle-t-il. "Nous devrions donc assister à un accroissement des inégalités, qui ne pourra pas être compensé par l’organisation de la solidarité mise en place par l’État.
S’agissant des secteurs prioritaires à réhabiliter après la pandémie, Abdelmalek Alaoui cible en premier les industries du tourisme au sens large, de l’hospitalité et du “retail”. À l’en croire, elles doivent être celles qui mobilisent le plus d’efforts de la part des pouvoirs publics. Aussi, rappelle-t-il, ces industries sont les plus sinistrées et celles qui emploient le plus de travailleurs. C’est pourquoi il a invité les autorités compétentes à trouver les voies et moyens pour leur permettre de redémarrer rapidement, en incitant fortement la demande intérieure.
Outre le secteur touristique, le président de l’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS) privilégie également le "secteur informel". Pour Abdelmalek Alaoui, ce secteur doit faire l’objet de mesures spécifiques rapides, car ses travailleurs sont souvent dans des situations de précarité.
Pour lui, les industries qui ont souffert, mais qui n’étaient pas complètement à l’arrêt doivent également être accompagnées afin de restaurer une partie de leurs chiffres d’affaires. Le président de l’IMIS ajoute par ailleurs que le Maroc doit beaucoup apprendre de cette crise qui a "chamboulé le monde entier".
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