Le Maroc, star du salon des énergies renouvelables de Lyon
Le Maroc participera en tant qu’invité d’honneur au prochain Salon des énergies renouvelables prévu à Lyon du 15 au 18 février prochain.
Le Maroc s’intéresse à son efficacité énergétique
Un séminaire sur la performance a été organisé le 15 octobre 2019 à Casablanca dans le cadre du plan de coopération entre la région Casablanca-Settat et la région Wallone ainsi que d’autres partenaires énergétiques. Au cours de cette rencontre, les entreprises belges ont fait part de leur performance énergétique.
Avec 38% de la facture énergétique nationale, le secteur industriel demeure prioritaire pour le domaine énergétique au Maroc. À cet effet, des audits sont initiés avec les gros consommateurs d’énergie afin de réaliser un ensemble d’études d’investigations techniques et économiques, de contrôle des performances énergétiques des équipements et des procédés techniques, afin d’identifier les causes de sur-consommation de l’énergie tout en proposant un plan d’action correctif, indique lavieeco.com.
Invités à ce forum de l’énergie, les cabinets et les opérateurs belges ont proposé leurs services dans l’efficacité énergétique. La même source met en avant le cas de la filière marocaine de l’industriel John Cockerill. Celui-ci, selon la Vie éco, opère au Royaume depuis 2013 et représente le signe du potentiel national en services énergétiques.
Avec un portefeuille clients composé d’industriels de premier plan, OCP et Taga, John Cockeril fournit des prestations de maintenance et d’efficacité énergétique et vient d’investir 3 millions d’euros pour poursuivre son développement.
Fortes de leurs expériences dans l’efficacité énergétique, des industriels dont Multicérame du Groupe Chaabi, qui paie annuellement 150 millions de DH pour sa facture énergétique, a fait part de son expérience.
Pour avoir pris au sérieux la question énergétique et mis en place la norme ISO 500001 sur le management de l’énergie, le gain annuel de cette entreprise s’élève à 10 millions de DH.
Les actions de cette entreprise, à savoir la mise en place d’un système de mesure et de gestion de l’énergie, l’acquisition de nouveaux brûleurs de four sans compter l’optimisation électrique pour réaliser l’efficacité énergétique, ont été, certes, coûteuses, mais, à l’arrivée, elles ont été très profitables aussi bien pour les finances de l’entreprise et sa performance industrielle que pour l’environnement et la balance commerciale du Royaume, rapporte le même média.
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