Un grand nom du théâtre marocain s’en est allé

Le Maroc a perdu l’un des grands noms de son théâtre : Ahmed Saâri. Celui-ci est décédé, le dimanche 22 septembre, à Casablanca, a confié sa famille à la Map.

Le défunt a marqué le théâtre marocain pendant plusieurs décennies. Nommé Professeur au Conservatoire municipal de Musique, de danse et d’art dramatique de Casablanca en 1965, il a mis le pied à l’étrier à bon nombre de Marocains.

A son actif, plusieurs œuvres théâtrales à succès, notamment, l’épopée "Nahnou" (’’Nous’’), "Al-Ahd I et II" (’’Le serment’’), "Le message du pardon", "Maqamat Badii Zaman Al Hamadani", "Al Harraz", "La ville de cuivre" et "La fille du cordonnier".

Ahmed Saâri a également réalisé de nombreuses œuvres télévisées, "Le prix du défunt" et "La mère Taja", et cinématographiques internationales telles que "Arrissala" (’’Le message’’) et "L’ange de la mer".

A en croire Messaoud Bouhcine, Président du Syndicat marocain des Professionnels des arts dramatiques (SMPAD), il a été un artiste aux talents multiples, puisqu’il a été un acteur, un professeur au Conservatoire municipal de théâtre à Casablanca, et a accumulé une expérience importante dans la direction artistique et culturelle en travaillant avec des vétérans nationaux du théâtre, notamment, le défunt Tayeb Seddiki".

Bouhcine a, par la même occasion, salué la mémoire de l’une des icônes marocaines du théâtre, du cinéma, de la télévision et de la scène artistique nationale, en général, et casablancaise, en particulier.

"Le défunt est connu pour sa fibre syndicale, étant un des fondateurs du SMPAD, l’ex-Syndicat national des Professionnels du théâtre, et s’est distingué par son volontariat et par le soutien continu de ses collègues", a-t-il ajouté.

Né en 1940 à Casablanca, Ahmed Saâri débute sa carrière en 1956 à l’âge de 16 ans avec la troupe marocaine de théâtre.