
Le hashtag « Épouse-moi sans dot » qui s’est rapidement répandu sur les réseaux sociaux ces derniers jours, a suscité une avalanche de réactions au Maroc. Alors que certains internautes adhèrent à l’idée, d’autres la réprouvent fortement.
Après leur mariage, un couple de mariés et leurs invités se sont donné certaines libertés en prenant d’assaut l’axe La Louvière-Haulchin pour faire la fête. Ceux-ci pourraient se retrouver au tribunal pour entrave à la circulation.
Carreaux et portières ouverts, musique à fond, démarrages en trombe, jets de bouteille, blocage des ronds-points, ... DH.be décrit le comportement irresponsable des mariés et de leurs invités.
Ils étaient nombreux à passer, samedi, la frontière pour assister au mariage d’un des leurs avec une Houdinoise (La Louvière) d’origine marocaine. Ils s’étaient déjà fait remarquer sur le chemin de l’aller mais leur retour n’en a été que plus spectaculaire, indique la même source.
Des vidéos de la scène ont été partagées sur les réseaux sociaux. Grand a été l’étonnement des automobilistes d’observer au passage un tel comportement.
Dans la foulée, la police de la zone de Binche-Anderlues est intervenue. Aidés par les membres de la zone, les occupants des voitures "perturbatrices", à hauteur de Haulchin (Estinnes), ont été interpellés.
"Même si certains véhicules nous ont échappé, nous avons pu arrêter au moins une bonne vingtaine de voitures. Nous avons pu identifier les occupants avant de les laisser fêter le mariage en France", a confié Laurent Raspe, Chef de la Police de Binche-Anderlues.
"Ces individus ont commis - nous disposons de plusieurs vidéos - une entrave méchante à la circulation. Il faut savoir qu’une telle entrave est passible de la Cour d’Assises. Dans ce cas, ces personnes se retrouveront très certainement devant le tribunal correctionnel », a-t-il indiqué.
"Les juges et les policiers sont du même avis : il faut sanctionner gravement ce type de fait. Certains sont condamnés à des déchéances du droit de conduire de plusieurs années. Quant aux amendes, elles vont de 2000 à 10.000 euros, a commenté, pour sa part, Benoit Godart, Porte-parole de Vias, l’Institut belge pour la Sécurité routière.
Ces articles devraient vous intéresser :