
L’investissement privé est en chute libre au Maroc. C’est du moins ce que révèle la banque mondiale dans son nouveau rapport de suivi de l’économie marocaine.
Le Maroc semble attirer les spécialistes mondiaux de la sécurité informatique comme le prouve encore l’installation du groupe français Orange Cyberdefense, qui vient d’annoncer l’implantation d’une filiale à Casablanca.
Spécialiste de la cybersécurité, le français a annoncé le recrutement d’une cinquantaine de spécialistes marocains d’ici à l’année prochaine, rapporte le magazine Jeune Afrique, selon qui il mise sur l’essor du marché africain évalué aujourd’hui à 1,33 milliard de dollars et qui devrait atteindre, dès l’année prochaine, 2,3 milliards de dollars. De quoi attiser l’appétit des grands groupes.
Pour les responsables du groupe, cités par Jeune Afrique, « c’est un service supplémentaire que nous proposons à nos clients dans le Royaume pour leur permettre d’amorcer leur transformation digitale en toute sérénité », révélant leur intention « d’investir dans le domaine de la formation avec le tissu académique marocain afin d’assurer le meilleur niveau d’expertise ».
Pour mieux cibler cette expertise de plus en plus recherchée, Orange Cyberdefense regroupe depuis 2016 les activités de cybersécurité de l’opérateur téléphonique, principalement dédiées aux entreprises, aux administrations et bien sûr aux collectivités locales. En tout, le groupe a généré 275 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017 et compte 1.300 collaborateurs à ce jour à travers le monde.
L’annonce de cette installation coïncide justement avec l’arrestation par le Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ) de 16 personnes dans plusieurs villes marocaines accusées d’avoir participé à des détournement de fonds à partir de comptes basés dans des institutions bancaires internationales, à l’aide de logiciels malveillants.
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