Malgré son utilisation de procédés très complexes, création d’entreprises fictives, ouverture de bureaux de change, et, selon la MAP, « un réseau financier compliqué avec des prolongements dans plusieurs pays en Asie et au Moyen-Orient », la BNPJ (brigade nationale de la police judiciaire) en coopération avec la DGST (Direction générale de la surveillance du territoire national) on réussi à arrêter ce ressortissant irakien qui, depuis le Maroc, finançait des activités de l’Etat Islamique.
Selon un communiqué de la DGSN, la création d’entreprises fictives et les bureaux de change servaient à recevoir des sommes d’argent en contrepartie de devise. Le réseau financier, lui, permettait « le transfert d’argent à l’étranger à travers un système de mandats ou d’intermédiaires » de manière illicite.
Les sommes collectées étaient destinées à des membres marocains de Daesh en Syrie et en Irak. La DGSN assure en outre que les services de sécurité marocains sont sur le qui-vive pour tout ce qui a trait au « suivi des fonds d’origine suspecte et l’éradication des sources de financement de terrorisme. »
L’enquête se poursuit dans l’objectif d’identifier d’éventuelles complicités.