Du changement pour Royal Air Maroc
Le Maroc est passé ce dimanche à 3h du matin à l’heure légale GMT. Ce changement d’heure aura un impact sur les vols de la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM).
Vol de la RAM dérouté : un des passagers inculpé de fausses déclarations
L’un des deux hommes interrogés par le FBI après le déroutement vendredi du vol New York-Casablanca de la Royal Air Maroc (RAM) a été inculpé de fausses déclarations aux autorités fédérales, selon le FBI.
Zubiar Ali Ghias, un banquier de 27 ans, a déclaré aux enquêteurs qu’il avait téléphoné à sa famille à bord de l’avion pour lui dire qu’il avait été kidnappé à Chicago par un groupe d’Arabes qui l’avaient forcé à acheter un billet d’avion pour le Maroc.
L’homme, qui était porté disparu depuis lundi, a reconnu avoir inventé toute l’histoire, selon un rapport du FBI. Il a expliqué s’être disputé avec sa femme et avoir pris "la décision irréfléchie de se rendre à New York et de tout quitter".
Il a été incarcéré sans possibilité de caution et doit être présenté à un tribunal fédéral lundi. Il risque jusqu’à cinq ans de prison.
Zubiar Ali Ghias était interrogé à Bangor (Maine) en compagnie d’un autre passager, Ahmed Bhiksi, un Marocain en passe d’être expulsé des Etats-Unis, après que leur vol eut été dérouté vendredi vers le Maine, peu de temps après son décollage de New York. L’avion avait ensuite atterri sans encombre au Maroc.
La raison de la procédure d’extradition lancée à l’encontre de Ahmed Bhiski n’a pas été précisée mais, selon Paula Grenier, porte-parole des services des douanes et de l’immigration, il a été interrogé vendredi par le FBI parce qu’il avait rechigné à remonter dans l’avion après la fouille de l’appareil par la police de Bangor.
Selon Yolanda Clark, porte-parole de l’Administration de la sécurité des transports (TSA), l’avion de la RAM a été détourné lorsqu’"un passager masculin a téléphoné à sa femme depuis l’avion et affirmé qu’il allait le faire exploser".
Selon un détective privé de Chicago, Ernie Rizzo, Ghias avait dit à sa femme qu’il avait été enlevé par Al Qaïda et qu’il devait faire quelque chose pour le réseau terroriste.
AP
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