Un trafic de main d’oeuvre marocaine démantelé dans le bordelais

13 octobre 2003 - 18h09 - France - Ecrit par :

Un homme d’une cinquantaine d’années, accusé d’avoir exploité des ouvriers marocains, a été mis en examen et incarcéré à Bordeaux pour escroquerie et pour divers délits relatifs à un trafic de main d’oeuvre agricole, a-t-on appris vendredi 10 ocotbre 2003 auprès de la gendarmerie.

L’homme proposait contre rémunération aux exploitants agricoles de la région de Langon (Gironde) les services d’ouvriers agricoles marocains à des conditions "très avantageuses" et en infraction avec toutes les dispositions régissant l’emploi de personnes étrangères, ont précisé les gendarmes.

Les ouvriers, entrés en France avec de simples visas touristiques, devaient également verser un "droit d’inscription" d’environ 1.500 euros chacun.

"Il leur louait de vieilles fermes ou des appartements insalubres à des prix faramineux", a également indiqué le responsable de l’enquête.

Depuis le début de l’année, les gendarmes avaient pu observer que plusieurs dizaines d’ouvriers avaient ainsi été employés quelques mois avant d’être livrés à eux-même à l’issue de leur contrat.

Huit personnes ont également été auditionnées dans le cadre de cette affaire, dont le "rabatteur" qui officiait au Maroc et plusieurs exploitants agricoles.

"C’est un système où tout le monde y trouvait son compte, les employeurs mais aussi les ouvriers qui désiraient venir travailler en France", a commenté un enquêteur.

Source : AFP

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Immigration clandestine - France - Bordeaux - Agriculture - Immigration

Ces articles devraient vous intéresser :

L’export d’oranges marocaines menacé

La filière des agrumes au Maroc est confrontée à d’énormes difficultés liées à la baisse de production du fait de la rareté des précipitations, ce qui affecte sa présence sur les marchés internationaux.

Maroc : la question des dattes algériennes arrive au parlement

Le groupe Haraki à la Chambre des Représentants a interpellé le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sidiki, sur les dattes notamment d’origine algérienne qui ont inondé le marché marocain avant le début du mois de ramadan.

Du nouveau pour la culture de pastèque au Maroc

Le gouverneur de la province de Zagora, au Maroc, a récemment pris une décision pour réglementer la culture de la pastèque rouge et jaune, afin de préserver les ressources en eau. Cette mesure, qui restreint les surfaces cultivables et interdit la...

Pastèques marocaines : une dégringolade des exportations vers l’Europe

Les exportations marocaines de pastèque ont enregistré une baisse inquiétante au premier semestre de l’année 2024 en raison de la faible demande des pays européens. Une situation qui affecte les exportateurs, déjà confrontés à la réduction de la...

Le Maroc en guerre contre la cochenille

Au Maroc, le ministère de l’Agriculture a mis en place des mesures pour limiter la propagation de la cochenille, un insecte ravageur des cultures de cactus.

Maroc : l’huile d’olive devient un luxe

Au Maroc, le prix de l’huile d’olive augmente fortement. En cause, la sécheresse et les vagues de grande chaleur qui ont touché la production de ce petit fruit indispensable aux saveurs des mets des Marocains.

Maroc : la pastèque sacrifiée pour préserver l’eau ?

Des associations locales de la province d’Al Haouz ont sollicité Rachid Benchikhi, le gouverneur de la province, pour qu’il interdise la culture de pastèques et de melons.

Le Maroc s’oppose catégoriquement à la décision de la Cour de justice européenne

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu vendredi une décision concernant les accords agricoles et de pêche entre l’UE et le Maroc. Rabat conteste fermement cette décision, la jugeant non applicable et entachée d’erreurs.

Le prix des lentilles s’envole au Maroc

Le prix des lentilles a considérablement augmenté au Maroc, atteignant 32 dirhams le kilo chez les détaillants, contre 25 dirhams pour les lentilles importées.

Avocat : Le Maroc inonde l’Europe

Le Maroc continue d’inonder le marché européen de ses avocats. Entre octobre et décembre 2024, le royaume a exporté pas moins de 42 000 tonnes de ce produit vers l’UE. Des chiffres qui risquent de grimper d’ici à avril.