Les quatre accusés, identifiés comme étant les fils d’hommes d’affaires marocains, ont quitté la prison locale d’Oukacha où ils étaient en détention préventive depuis environ cinq mois, fait savoir Al3omk.
La libération a été motivée par la présentation par la plaignante d’une renonciation écrite à sa plainte. Sur la base de ce document, le ministère public a estimé que les garanties juridiques étaient réunies pour que les mis en cause soient poursuivis en état de liberté pendant que l’instruction suit son cours.
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L’affaire avait débuté par le dépôt d’une plainte de l’avocate française accusant trois personnes de viol et d’agression physique à son encontre, ainsi qu’à l’encontre de son compagnon marocain, un cadre de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Ce dernier avait également déposé une plainte. Les faits allégués se seraient déroulés à la suite d’une fête dans une villa située dans le secteur d’Aïn Diab. Les accusations initiales visaient des faits qualifiés de viol, séquestration, violences et complicité.
Dans un dossier distinct, l’ancien fiancé de la plaignante exécute actuellement une peine de quatre mois d’emprisonnement. Sa condamnation est liée à des propos offensants tenus à l’encontre d’un avocat de la défense lors d’un appel téléphonique qui avait fuité, et non aux faits de viol et séquestration présumés.
La procédure judiciaire concernant les accusations initiales de viol et séquestration se poursuit malgré la remise en liberté provisoire des accusés.