
Viol d’une avocate française à Casablanca : un règlement à l’amiable ?
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L’affaire du viol présumé d’une avocate française à Casablanca connaît un nouveau développement avec des désistements en faveur des trois accusés,fils de riches hommes d’affaires marocains.
L’audience du 7 mars a été marquée par une confrontation entre l’accusé principal et l’avocate française, en sa qualité de victime, laquelle s’est conclue par un désistement volontaire et sans contrepartie de cette celle-ci. Sixtine Félix a affirmé que Kamil Bennis « ne l’avait ni droguée, ni séquestrée, ni violée, rendant inconcevable par la même occasion l’existence de complices dans des crimes qui, en réalité, n’ont jamais été commis », rapporte Assabah. De quoi permettre au juge d’instruction de reconstituer le scénario complet de cette soirée.
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L’avocate française n’aurait pas librement déposé plainte contre les fils de riches hommes d’affaires. Pour preuve, la plainte déposée en France contenait des informations « qu’elle n’aurait pas pu produire par elle-même, comme le fait que Kamal Bennis aurait déjà commis un meurtre, qu’il était une personne influente, ou qu’il soudoyait un responsable sécuritaire du district où se trouve la villa qu’il occupe pour assurer sa protection, entre autres balivernes, dont le seul objectif est d’échauffer les esprits et de la convaincre de porter plainte en appui des accusations portées par son fiancé », précise le quotidien.
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Les trois accusés, poursuivis pour complicité, n’étaient, selon les faits, « intervenus que pour sauver » l’avocate française. Ils ont volé au secours de Sixtine Félix, après que son fiancé, Mohamed Amine Naguib, « qu’elle venait de repousser publiquement, eut piqué une crise d’hystérie, se mettant à briser du verre et voulant la rattraper pour l’agresser ». Kamil Bennis, M’hammed Alj et Saad Slaou s’étaient donc interposés. Mais la situation a dégénéré en une altercation. Grâce à leur intervention, l’irréparable a été évité de justesse.
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L’avocate française a précisé par écrit qu’elle avait décidé, de son plein gré et en toute liberté, sans aucune pression ni contrainte, et sans aucune contrepartie matérielle, de se désister de sa plainte dans le dossier faisant l’objet de l’enquête, apprend-on. Selon une source proche du dossier, elle a expliqué au juge d’instruction à la Cour d’appel de Casablanca qu’elle était inconsciente au moment des faits, et que ce qu’elle avait relaté ne correspondait pas à la réalité.
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