Tomate marocaine : le ras-le-bol des agriculteurs français
Le Salon de l’Agriculture, grand-messe annuelle du monde agricole, bat son plein. Mais derrière les sourires de façade, une inquiétude grandit chez les producteurs de tomates...
Maroc : le prix de la tomate s’envole
La valse des étiquettes continue au marché de gros de Casablanca. Si les consommateurs peuvent souffler du côté des étals de viande, le prix de la tomate, lui, grimpe en flèche cette semaine. Une situation qui intervient alors que les préparatifs pour le Ramadan battent leur plein.
Le bulletin hebdomadaire, mis à disposition des Casablancais par la Ville, est formel : la tomate prend de la hauteur. Elle affiche une augmentation de 1,30 DH/kg, pour atteindre 6,80 DH/kg, contre 5,50 DH/kg la semaine dernière. Une mauvaise nouvelle pour les ménages, d’autant que ce légume (ou fruit ?), indispensable à bien des préparations culinaires, n’est pas le seul à voir son prix s’envoler. L’oignon et la courgette emboîtent le pas avec des hausses respectives de 0,5 et 1,5 DH/kg, s’établissant à 5 et 5,50 DH/kg. La carotte, elle, se négocie à 2,80 DH/kg et le concombre à 5 DH/kg. Seule la pomme de terre tire son épingle du jeu avec un léger recul, passant de 5 à 4,5 DH/kg.
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Du côté des fruits, le marché est plus calme, même si certains produits sortent du lot. Les avocats, par exemple, coûtent désormais 1 DH de plus, atteignant 22 DH/kg. Même constat pour les bananes importées qui se vendent à 18 DH/kg. Les bananes locales, connaissent aussi une augmentation notable passant de 9 à 11 DH/kg. La fraise, les pommes locales et importées, maintiennent, quant à elles, leur prix, respectivement à 18 DH/kg, 11 DH/kg et 23 DH/kg.
Aux abattoirs, en revanche, c’est le calme plat. Les prix des viandes bovines restent stables, oscillant entre 75 et 88 DH/kg. Idem pour les viandes ovines, qui se maintiennent entre 115 et 120 DH/kg. Une stabilité qui, selon les observations, traduit un certain équilibre entre l’offre et la demande.
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