
Spoliation immobilière : un MRE à la tête d’un vaste réseau
La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a arrêté un Marocain résidant en Europe accusé de spoliation immobilière. Il était visé par plusieurs plaintes pour faux et...
Un ancien employé du service de la conservation foncière de Beni Makada, à Tanger, a été condamné à un an de prison ferme pour falsification de documents officiels et usage de faux, au terme d’un procès marqué par des rebondissements et beaucpup de zones d’ombre.
L’homme, qui avait déjà passé un an et demi en détention provisoire, était accusé d’avoir falsifié des titres fonciers et des décisions d’immatriculation. Une expertise a cependant révélé que les signatures litigieuses étaient bien celles du conservateur. La défense a alors dénoncé un acharnement de l’administration, motivé, selon elle, par des différends personnels entre l’accusé et sa hiérarchie.
De son côté, la conservation foncière a mis en avant les « infractions sans précédent » commises par l’employé le jour de son départ, un comportement jugé suspect. Toutefois, certains témoignages se sont rétractés, et d’autres ont insisté sur l’absence de preuves directes. L’accusé a nié toute implication dans les dossiers litigieux, se présentant comme un simple exécutant.
À lire : Maroc : Un promoteur immobilier arnaque ses clients et prend la fuite
Au-delà de ce cas individuel, l’affaire a pointé du doigt les dysfonctionnements du service de la conservation foncière. Plusieurs employés ont insisté sur l’absence de procédures claires pour la gestion des dossiers et la passation des responsabilités ; une organisation parfois chaotique qui a pu faciliter les agissements de l’ancien employé.
Pour rappel, l’affaire avait débuté après une plainte du conservateur des biens fonciers de Tanger contre « M. A. ». Ce dernier, qui avait démissionné en mars 2023, était accusé d’avoir falsifié la signature du conservateur sur plusieurs dossiers. Radié de la fonction publique, il lui était reproché d’avoir accédé sans autorisation au service des archives pour falsifier des documents.
Aller plus loin
La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a arrêté un Marocain résidant en Europe accusé de spoliation immobilière. Il était visé par plusieurs plaintes pour faux et...
Le Conseil de la ville de Casablanca est au cœur d’une affaire de faux. Des conventions déjà adoptées en plénière auraient été falsifiées avant leur approbation par les...
À Lahraouyine, commune située dans la région de Casablanca-Settat, des tentatives de fraude foncière sont en cours en vue de la coupe du monde 2030. Des fraudeurs s’approprient...
Un promoteur immobilier à El Jadida a escroqué de nombreux clients à qui il a vendu des terrains dont il n’est pas le propriétaire. Ayant pris la fuite, il est activement...
Ces articles devraient vous intéresser :