
Voile à l’université : une étudiante voilée recadre Bruno Retailleau
Lors de l’émission de David Pujadas sur TF1 et LCI, Lilia Bouziane, une étudiante voilée, a eu un échange intense avec le ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau qui...
Le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique) a condamné une jeune française de 23 ans reconvertie à l’islam pour avoir poignardé son père, qui l’empêchait de « porter le voile ».
Angelina n’était visiblement plus la même après sa conversion à l’islam. Convaincue d’avoir été « bannie » de sa famille, car elle « traîne avec des gens d’autres ethnies et d’autres couleurs », elle vit désormais « à la rue », rapporte Le Parisien. J’ai même « dormi à la mosquée », certifie cette titulaire d’un CAP Aide à la personne et désormais auto-entrepreneuse dans la « fabrication de bougies artisanales » dans le box des prévenus. Les faits qui lui sont reprochés remontent au 12 octobre. Ce jour-là elle s’était rendue au domicile de ses parents pour « chercher des affaires ». Armée à cette occasion d’un couteau, la blonde jeune femme était « prête à tuer » son père « s’il ne la laissait pas sortir » de la maison.
Angelina a frappé son père avec un couteau à Rezé (Loire-Atlantique) au motif qu’il l’empêchait de « porter le voile. La veille de cette tentative d’homicide volontaire, une altercation a éclaté entre la jeune femme de 23 ans et sa mère Nathalie. « Poussez-vous ou je vous plante », avait alors lancé la prévenue, selon des propos rapportés par sa sœur.
À lire :Port du hijab : une école française de Marrakech condamnée
Angelina est persuadée que ses parents « ne l’aiment pas ». « Ils veulent que j’aille en prison, tout simplement, et ne veulent pas que je sois musulmane », a-t-elle répété mercredi lors de son procès en comparution immédiate. Ses parents la contredisent. « On l’a toujours aimée, on ne l’a jamais rejetée », ont-ils sangloté à la barre. « Quand elle était petite, elle a eu une bronchiolite, elle a failli mourir », s’est même souvenu son père, qui porte encore trace de sa blessure en bas du cou. Le couple s’inquiétait juste de savoir où leur fille « dormait » et de « ne pas avoir de réponses à leurs mails et SMS », résume-t-on.
« La radicalité, c’est un processus qui démarre toujours par une coupure avec la société, avec les parents », a soufflé le procureur de la République. « Si ma fille avait la même évolution, je ne serais pas meilleur que monsieur ou madame… Je serais perdu », a-t-il ajouté, avant de requérir dix-huit mois de prison ferme et autant avec sursis probatoire, assortis d’un maintien en détention contre elle pour cette « fuite dans l’intolérance et le nihilisme ». Finalement, le tribunal correctionnel de Nantes a condamné cette ancienne vendeuse et agente de nettoyage à dix mois de prison ferme, mais aussi à vingt-six mois de prison avec sursis probatoire, avec obligation de soins et de travail.
Aller plus loin
Lors de l’émission de David Pujadas sur TF1 et LCI, Lilia Bouziane, une étudiante voilée, a eu un échange intense avec le ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau qui...
Une Marocaine et son entreprise spécialisée dans la viticulture ont été condamnées par le tribunal correctionnel de Libourne.
Ouvert le lundi 27 février dernier, le procès de la djihadiste marocaine Douha Mounib, sage femme devenue une acquise à la cause de l’État islamique (EI) s’est achevé mercredi...
Une étude de l’Observatoire national des discriminations et de l’égalité dans le Supérieur (Ondes), parue cette semaine, met en évidence un obstacle majeur à l’emploi en France...
Ces articles devraient vous intéresser :