Comment le Maroc améliore la connectivité aérienne

La connectivité aérienne intérieure et internationale se renforce au Maroc. Les accords conclus entre l’État et les différentes régions du pays ont permis une reprise positive du trafic aérien intérieur, passant de 1,3 million de passagers en 2012 à 2,6 millions de passagers en 2023, en particulier ceux centrés sur le pôle de Casablanca, a fait savoir mardi Mohammed Abdeljalil à la Chambre des Conseillers. Il a également rappelé la signature en 2017 des accords de partenariat entre la compagnie Air Arabia Maroc et certaines régions. En novembre dernier, son département avait autorisé Ryanair à exploiter, pour la saison IATA ETE 2024 (avril à mars inclus), 11 lignes aériennes domestiques reliant 9 aéroports marocains.

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S’agissant de la connectivité aérienne internationale, le ministre a annoncé que son département avait autorisé 52 compagnies aériennes à assurer 2060 vols hebdomadaires réguliers reliant le Maroc à 135 aéroports internationaux dans 52 pays cet été, soit une augmentation de 15 % par rapport à la saison estivale précédente. Depuis la signature de l’accord Open Sky en 2006 avec l’Union européenne, l’espace aérien marocain a connu un développement remarquable qui a considérablement amélioré la connectivité internationale du Maroc, le liant aujourd’hui à plus de 150 destinations au lieu de 90, et doublant le nombre d’opérateurs pour atteindre plus de 45 compagnies aériennes, a précisé Abdeljalil, ajoutant par ailleurs que le nouveau contrat-programme signé entre le gouvernement et Royal Air Maroc (RAM) donne un nouvel élan au développement de la connectivité internationale.

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La compagnie aérienne nationale vise à augmenter progressivement sa flotte pour atteindre 200 avions d’ici 2037, ce qui lui permettra de passer de 99 destinations en 2019 à 143, devenant ainsi un lien mondial entre les continents. Outre les accords avec les compagnies aériennes, le Maroc initie des projets visant à développer les aéroports. Il ressort de l’intervention d’Abdeljalil que des projets visant à développer les aéroports de Marrakech, Agadir, Tanger et Tétouan, d’une valeur d’environ 5 milliards de dirhams, seront lancés, afin d’accompagner le développement du trafic des passagers dans les aéroports nationaux.