« Concernant les prises de commande sur le premier semestre 2022, on relève un comportement clair : beaucoup plus de ventes à court terme. Les Français ont peut-être différé leurs achats, échaudés par les nombreuses annulations et modifications de plans de vol », explique à La Quotidienne, Fabrice Dariot, président du site de vols secs, Bourse des vols.
Cette année, un départ moyen à moins de deux mois (53 jours) a été observé, « ce qui est nouveau pour les ventes estivales habituellement anticipées », ajoute-t-il, précisant que les ventes de cette année ont dépassé à peine le volume de 2019, année de référence. Au premier semestre 2022, les dix destinations vendues sont la France, les États-Unis, le Maroc, le Mexique, l’Algérie, la Tunisie, la Corse et l’Espagne.
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Le Maroc (avec une activité supérieure qu’en 2019), l’Espagne, le Portugal, la Grèce et les États-Unis, et Thaïlande dans une moindre mesure, sont les destinations préférées des Français cet été, après le Mexique et Dubaï, et loin devant les Antilles-Française, la Turquie, et Maurice. Un fort rattrapage est attendu au second semestre, note Fabrice Dariot.
En mai, les tarifs moyens ont augmenté de 12 % par rapport au même mois de 2021. Une tendance qui devrait se poursuivre et atteindre 21 % d’ici la fin de l’année et culminer au premier trimestre 2023. Cette hausse s’explique par la flambée des prix des carburants et la désertion des classes affaires chez beaucoup de compagnies aériennes.