
Maroc : un juge arrêté pour corruption à Laâyoune
Un juge du tribunal de première instance de Laâyoune, dans le sud du Maroc, a été interpellé en flagrant délit de réception d’un pot-de-vin de 130 000 de dirhams.
Trois députés marocains viennent d’être déférés devant la justice pour corruption. Déjà une vingtaine de parlementaires sont poursuivis en justice pour des faits de corruption et dilapidation des deniers publics.
Deux parlementaires du Rassemblement national des indépendants (RNI) et un du Parti authenticité et modernité (PAM) sont poursuivis pour corruption et dilapidation de deniers publics, suite à des plaintes des associations de protection des deniers publics, rapporte Assabah. Les concernés rejettent ces accusations, affirmant être victimes d’une campagne de dénigrement de la part de deux de leurs adversaires politiques et de ces associations.
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Le chef du groupe parlementaire du PAM est poursuivi par le tribunal de première instance de Marrakech pour des affaires liées à des marchés publics en tant qu’ancien président de la municipalité. Il « n’est pas poursuivi sur la base d’un rapport établi par l’inspection générale du ministère de l’Intérieur ou par la Cour des comptes », a fait observer Fatima Ezzahra El Mansouri, la coordinatrice nationale à la direction collégiale du PAM, au terme du congrès du parti à Bouznika.
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La Cour constitutionnelle va demander à la Chambre des représentants de statuer sur la déchéance du mandat des trois parlementaires. En tout, 20 députés, appartenant aux différents groupes parlementaires de la majorité et de l’opposition, sont poursuivis en justice pour corruption et dilapidation de deniers publics, sur la base de rapports de l’inspection générale du ministère de l’Intérieur ou de la Cour des comptes.
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