
Pastèque et sécheresse : le casse-tête marocain
Faut-il continuer à produire de la pastèque rouge qui nécessite une importante quantité d’eau et épuise les sols, alors que le Maroc connaît la pire sécheresse depuis quatre...
Des associations locales de la province d’Al Haouz ont sollicité Rachid Benchikhi, le gouverneur de la province, pour qu’il interdise la culture de pastèques et de melons.
Cette demande est motivée par la rareté des précipitations dans la région, et par le fait que la culture des melons et pastèques nécessite une grande quantité d’eau.
Par ailleurs, Yahdih Bouchaab, Wali de la région de Drâa-Tafilalet et de la province d’Errachidia, a récemment pris une mesure pour mieux gérer l’utilisation de l’eau d’irrigation.
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Ainsi, en raison d’une pénurie d’eau dans la région de Drâa-Tafilalet, aggravée par plusieurs années de sécheresse et un manque de précipitations, il a décidé d’interdire la culture de pastèques dans la province d’Errachidia.
Cette décision vise à préserver les ressources en eau de la région, en particulier la nappe phréatique, et à assurer une gestion plus durable de l’eau.
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