
Le Maroc cité dans le scandale de corruption au Parlement européen
La police belge a arrêté Pier Antonio Panzeri, ancien leader syndical et ex-eurodéputé de gauche soupçonné d’être « intervenu politiquement auprès de députés européens en faveur...
Le scandale de corruption qui ébranle le Parlement européen n’a pas fini de livrer ses secrets. Des révélations ont été faites sur les sommes d’argent qui auraient été versées par le Maroc et le Qatar à des eurodéputés pour qu’ils interviennent en leur faveur au sein de l’institution.
Se basant sur le mandat d’arrêt décerné à Eva Kaili, qu’il a pu consulter, Politico, un média en ligne spécialisé dans les activités des institutions européennes, affirme que « plusieurs millions d’euros » ont été versés à des eurodéputés. Des « sommes d’argent considérables » ont été « payées secrètement, en espèces par le Maroc et le Qatar […], précise le mandat. Le ministre du Travail semble être le contrôleur des activités de M. Panzeri. » Actuellement, la police belge cherche à savoir si cet argent a été blanchi.
À lire : Corruption au Parlement européen : des responsables marocains visés par des mandats d’arrêt
Dans le cadre de l’enquête belge sur ce dossier de corruption présumée du parlement européen par le Maroc et le Qatar, la police judiciaire fédérale avait trouvé 1,5 million d’euros en liquide à Bruxelles : 600 000 euros chez Pier Antonio Panzeri, l’ancien eurodéputé italien soupçonné d’être « intervenu politiquement auprès de députés européens en faveur du Qatar et du Maroc, contre paiement » ; 150 000 euros dans l’appartement d’Eva Kaili, l’ancienne vice-présidente du parlement européen et 750 000 euros découverts dans la valise du père d’Eva Kaili.
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