
Alors qu’ils pensaient participer à la Coupe d’Afrique des Nations, plusieurs joueurs ont sans doute été déçus à l’annonce de la liste du sélectionneur national, Walid Regragui. Tour d’horizon des absents et des motifs de leur non-sélection.
La décision de la Confédération Africaine de Football (CAF) , de rejouer le match opposant le Wydad de Casablanca à l’Espérance de Tunis en terrain neutre, n’a pas été du goût des responsables tunisiens, en particulier du Premier ministre et de plusieurs instances dirigeantes et médiatiques.
Qualifiée de mascarade et d’atteinte à l’intégrité d’une nation, la décision prise par le comité exécutif de la CAF, lors de sa réunion mardi et mercredi à Paris, a pris une tournure politique, provoquant des réactions virulentes de la part de l’Exécutif tunisien, des partis politiques et de l’ensemble des médias du pays.
Dans un tweet cité par Telquel, le chef de la diplomatie tunisienne a déclaré que "celui qui met en doute la sécurité de la Tunisie assume ses responsabilités. Je salue les supporters de l’Espérance pour leur discipline lors du dernier match, nous ne renoncerons pas à défendre les droits de l’Espérance ni ceux d’aucune autre association tunisienne. Tunisiens solidaires".
Hafedh Caid Essebsi, président de la principale force politique du pays, Nidaa Tounès, a qualifié la décision de la CAF de "purement politique" et "une insulte à la Tunisie". De son côté, le coordinateur général de Tahia Tounes, parti de l’opposition, a appelé le ministre des Sports, la Fédération tunisienne de football, le département de l’intérieur et le Président du gouvernement à "la mobilisation" afin de "rendre justice à l’EST et à l’image de la Tunisie".
Selon Telquel, même l’ambassadeur de France en Tunisie a eu son mot à dire dans l’événement. Dans un post sur Facebook, Il déplore les reproches adressés à l’encontre des organisateurs de la finale : "Dire que la Tunisie n’est pas sûre, c’est un mauvais et très injuste procès. Obliger les Sang et Or à rejouer une finale gagnée chez eux et à le faire en "terrain neutre" comme si Tunis n’en était pas digne, c’est une offense faite à la souveraineté territoriale d’un grand club de football".
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