« J’avais rencontré le petit Guendouzi sur un match, j’étais en poste au FUS de Rabat. Il était venu avec les U20 français au complexe Mohammed VI jouer contre les U20 marocains. Quand j’ai vu son nom, je lui ai demandé s’il était marocain. Il m’a dit, qu’il était d’origine marocaine. Je lui ai dit : ‘tu ne veux pas jouer pour le Maroc ?’. Il m’a dit : ‘non, moi, c’est la France’. Et il est resté, bravo à lui », rapporte BFMTV.
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Pour Walid Regragui, les joueurs que la fédération royale marocaine de football ou ses émissaires tentent de convaincre ne doivent pas « jouer sur l’ambigüité. Les joueurs qui ont fait leur choix très tôt comme Hakimi, Mazraoui, Zyiech… tu n’as pas de soucis ». Plusieurs fois, la Fédération a été accusée de piquer aux autres pays leurs talents. Mais pour le sélectionneur national marocain, la Fédération travaille dans une logique d’approche en envoyant des observateurs dans chaque pays où évoluent les joueurs d’origine marocaine.
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« On est en contact avec eux dès leur plus jeune âge. On n’est pas là pour piquer des produits, on est là pour les accompagner dans leur choix, on veut des gens qui sont sûrs de mouiller le maillot pour le Maroc et sûrs de leur choix, pas par défaut. Tu viens pour le Maroc parce que tu as choisi le Maroc, mais tu ne feras pas de chantage et tu ne dois pas hésiter. À partir du moment où il y a une hésitation, c’est que tu n’es pas fait pour venir jouer au Maroc »