Le Maroc va allouer près de 12,1 milliards de dollars au ministère de la Défense en 2024. Ce montant servira entre autres à l’acquisition d’armes et d’équipements militaires.
Casablancais, attention vous êtes filmés ! Si ce n’est pas déjà fait, ce sera bientôt le cas. En effet, des caméras seront installées un peu partout dans la métropole. Hier, une commission de la Wilaya a procédé à l’examen des offres administratives. Dans les prochains jours, les offres techniques et financières des soumissionnaires retenus seront étudiées dans le détail. « Cette mesure est devenue urgente dans une métropole en pleine expansion », indique un responsable de la wilaya.
Déjà, dans les années 90, un projet similaire avait été initié. Des caméras ont même été placées dans différents carrefours de la capitale économique. En tout, 52 caméras mobiles ont été installées depuis 1994 et sont axées sur la circulation et les carrefours. En 2006, un schéma directeur de prévention de sûreté et de sécurité a été adopté dont le volet technique insiste sur la remise à niveau complète du système actuel de vidéosurveillance.
Le projet comporte la mise en place de 52 nouvelles caméras et de nouvelles gestions et exploitation du système. A terme, Casablanca sera surveillée par 400 appareils. Dans un premier temps, c’est la Préfecture de police qui prendra en charge le réseau. Le système doit, en plus, être connecté avec les systèmes de vidéosurveillance de l’aéroport, du port et autres dispositifs futurs. L’adjudicataire aura aussi à créer trois PC annexes dans les locaux de la wilaya, dans le bureau du gouverneur de la DAG et celui du préfet de police.
Selon un responsable de la Wilaya, « c’est le ministère de l’Intérieur qui relance le projet ». Un projet qui se justifie par la recrudescence des actes de vandalisme, agressions, cambriolages et menaces terroristes. L’adjudicataire final aura un délai de 6 mois pour achever tous les travaux et prestations demandés et devra s’en porter garant pendant une année au minimum. L’entreprise sera astreinte, selon les termes du CPS (cahier de prescriptions spéciales) à une obligation de résultat. Elle devra également élaborer des modules de formation pour le personnel qui aura la charge de l’exploitation. Une formation qui portera sur des thèmes aussi variés que l’acquisition de données de base, les fonctionnalités technologiques des équipements, leur manœuvre et l’utilisation des logiciels. L’entreprise devra enfin proposer un marché cadre de maintenance.
Source : L’Economiste - Ali Jafry
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