Bank al-Maghrib a annoncé la diminution du nombre total des agences bancaires sur le territoire du royaume, passant de 5 914 en 2022 à 5 811 en 2023.
Les banques marocaines renouvellent leur confiance en Veolia Environnement Maroc. En effet, le groupe spécialisé dans la gestion de la distribution de l’eau et de l’électricité, ainsi que dans l’assainissement, vient de décrocher quelque 2,1 milliards de DH supplémentaires auprès de ses banquiers.
Cet emprunt, qui s’étalera sur une durée de 15 ans, portera le montant total accordé au groupe, depuis 2002, à plus de 5,2 milliards de DH. Les banques partenaires (BMCE Bank, Attijariwafa bank, Banques Populaires, BMCI, SGMB, Crédit du Maroc et UMB) se disent toutes confiantes par rapport au savoir-faire de Veolia Environnement Maroc et prêtes à s’engager davantage si besoin. « Ce nouveau financement témoigne non seulement de la confiance que nous avons en Veolia, mais également de notre engagement dans le partenariat public/privé, qui profite d’abord aux citoyens marocains. Notamment à travers le renforcement des infrastructures de service public », déclare Karim Tajmouati, directeur de la banque de financement d’Attijariwafa bank.
Le montant accordé servira au financement des projets entrepris par les filiales du groupe, Amendis (1 milliard de DH) et Redal (1,1 milliard), dans les régions de Tanger-Tétouan et Rabat-Salé. Il s’agit principalement de l’achèvement de la dépollution de la baie de Tanger, ainsi que de l’assainissement de Tétouan, de la zone touristique de Tamuda Bay et de Rabat. Pour ces projets, le groupe prévoit un investissement de près de 4,6 milliards de DH sur les 5 prochaines années (2008-2012). Des améliorations dans le service à la clientèle sont également au menu. « Nous voulons développer un service de qualité pour notre clientèle. En 2009, par exemple, nous comptons mettre en place un service moderne, qui consiste en la gestion des réclamations par e-mail », déclare Olivier Dietsch, PDG du groupe.
Veolia Environnement Maroc est par ailleurs engagé dans des projets qui s’inscrivent dans le cadre de l’INDH. « Notre tâche consiste en la création de branchements sociaux. Actuellement, nous comptons quelque 40.000 branchements en eau, autant en électricité et un peu moins en assainissement », affirme Dietsch. Pour le moment, l’activité du groupe est centralisée au niveau des régions de Tanger-Tétouan et Rabat-Salé.
Mais une extension à d’autres régions n’est pas à exclure, surtout que certaines villes, comme Marrakech, affirment vouloir faire appel à la gestion déléguée de services publics. En outre, Veolia prévoit de se lancer dans la gestion des transports publics. « Actuellement, nous sommes candidats à la gestion des autobus à Rabat », révèle Dietsch. Un intérêt particulier est également porté à la collecte des ordures ménagères et au traitement de déchets. D’ailleurs, le groupe lorgne aussi la décharge publique de Casablanca.
L’Economiste - Ahlam Nazih
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