10 mois de prison ferme pour l’un, 4 mois de prison ferme pour l’autre. Tel est le verdict rendu par la cour d’appel de Casablanca dans l’affaire de la distribution de carburant de mauvaise qualité. Les personnes condamnées sont des transporteurs à qui il est reproché d’avoir mélangé le carburant qu’ils transportaient avec d’autres produits, afin de gagner en volume, précise la même source, fait savoir Le360.
À lire :Carburant clandestin : les propriétaires des stations-service dénoncent une concurrence déloyale
Suite à une dénonciation de plusieurs automobilistes qui se plaignaient des pannes au niveau des moteurs de leurs véhicules et demandaient des dédommagements en organisant un sit-in près d’une des stations-service concernées en octobre 2022, la députée du Parti du progrès et du socialisme (PPS) Nadia Thami avait adressé à la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, une question écrite sur la qualité du gasoil distribué au Maroc et les procédures de contrôle adoptées par la tutelle pour garantir la qualité des carburants commercialisés sur le marché national.
À lire :Maroc : des stations-service fournissent du carburant de mauvaise qualité
« Suite à des analyses faites sur des échantillons de gasoil et d’essence, il a été prouvé que le carburant vendu par ces deux stations était de mauvaise qualité », avait affirmé Leila Benali dans sa réponse. Elle a assuré que la mauvaise qualité du carburant provient de la distribution locale et non de l’importation. Deux stations-service à Casablanca liées à une compagnie française étaient épinglées. Après transmission par la ministre du dossier au parquet de Casablanca, les enquêteurs ont mené des investigations qui ont abouti à l’arrestation de deux transporteurs.