L’Allemande, Ursula Von Der Leyen, a été élue à la tête de la Commission européenne, la Française, Christine Lagarde, à la Banque Centrale européenne, le Belge, Charles Michel, au Conseil européen, l’Espagnol, Josep Borell, à la tête de la diplomatie européenne et, enfin, l’Italien, David-Maria Sassoli, à la Présidence du Parlement européen.
Les liens des cinq personnalités avec le Royaume sont susceptibles d’assurer une continuité dans les relations maroco-européennes.
La Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) avait toujours loué les efforts du Maroc dans le cadre de la "diversification et de la promotion des exportations et de l’investissement public, notamment, dans les filières automobile, aéronautique et électronique". Elle a, en plus, défendu le Royaume pour abriter les assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI, prévues en 2021, en le qualifiant d’un "Point de Convergence".
Josep Borell, de son côté, a appuyé le dossier marocain à Bruxelles, en vue de solliciter une aide européenne pour la régulation de l’immigration illégale. En outre, lors de la visite du Roi d’Espagne au Maroc, l’ex-Ministre des Affaires étrangères espagnol avait signé un partenariat stratégique avec Nasser Bourita, qualifiant la relation maroco-espagnole de "modèle".
L’ancien Premier ministre belge, Charles Michel, a été un fervent supporter du Pacte de Marrakech sur les Migrations. Secoué par les différents partis nationalistes européens, il a fini par imposer son point de vue, en expliquant sa présence "d’un acte fort", ajoutant que "la Belgique sera là encore du côté de l’histoire".
Alors que la Ministre allemande de la Défense, Ursula Van Der Leyer, demeure l’unique inconnue de l’échiquier, l’Italien David Sassoli avait piloté deux séances plénières à Strasbourg, en faveur du Maroc, notamment, l’Accord agricole Maroc-UE, signé le 16 janvier 2019, et, l’accord de pêche, le 12 février.