
La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
Une femme d’origine marocaine qui vit à Montréal depuis 10 ans aurait été exploitée par une famille dans la crainte d’être renvoyée dans son pays. Elle risque maintenant la déportation.
Fatima Marhfoul a raconté que depuis 10 ans, elle a travaillé sans salaire et a été parfois victime de séquestration par une famille demeurant au centre-ville de Montréal. La famille lui aurait fait miroiter le droit de résidence au Canada. On lui aurait même fait du chantage pour éviter qu’elle suive le processus prévu par la Loi sur l’immigration.
La mauvaise aventure de Fatima Marhfoul commence en 1990. À son arrivée au Canada, elle travaille en toute légalité comme domestique pour un membre du corps diplomatique marocain. Elle devait quitter le pays un an plus tard. Malgré tout, à la fin de cette période, elle décide de demeurer à Montréal sans statut.
Au cours des années suivantes, elle tente plusieurs moyens pour obtenir le droit de résidence : mariage, réclamation du statut de réfugiée. Coup sur coup, Immigration Canada refuse. On ne la juge pas crédible et elle ne collabore pas entièrement avec les autorités gouvernementales.
La commissaire à l’immigration exige sa détention jusqu’à ce qu’on étudie sa plus récente demande, puisqu’elle prétend que sa sécurité serait menacée si elle retourne au Maroc.
Source : canoe.com
Ces articles devraient vous intéresser :