Les catastrophes naturelles vont se multiplier au Maroc dans les prochaines années

Les catastrophes naturelles, notamment les tsunamis, pourraient se multiplier dans les prochaines années au Maroc, prévient l’ONG allemande Germanwatch dans son dernier rapport sur le climat publié à l’occasion de la COP21 actuellement organisée à Paris.

Le rapport place le Maroc parmi les pays les plus exposés aux catastrophes, risque qui s’est beaucoup accru ces dernières années, d’après Germanwatch.

Comme le rappelle HuffPost, le Maroc a payé un lourd tribut l’année dernière avec la mort de 53 personnes à cause des inondations. Le coût économique est également très important puisqu’il est chiffré à 7 milliards de dirhams rien que pour 2014.

Les inondations les plus meurtrières se sont produites dans le sud-est du pays en novembre 2014, surtout dans la région de Guelmim qui, à elle seule, a connu la mort de 17 personnes. Ces inondations ont été provoquées par les crues des oueds après des précipitations records.

Le royaume n’est pas non plus à l’abri de tsunamis comme le note un rapport publié à l’occasion du sommet sur le climat organisé par l’ONU en septembre 2014. La côte ouest du Maroc demeure très vulnérable, notamment la région de Casablanca qui pourrait être très exposée à des tsunamis et des inondations fluviales.

En cas de fortes tempêtes, les dommages peuvent être très importants à Aïn Sebaa, Port, Marina, Avenue Royale, Nouvelle Corniche, El Ank et Sidi Abderrahmane.

Il en est de même pour la région de Rabat et plus globalement de la vallée du Bouregreg, exposée aux risques naturels comme le risque sismique, l’instabilité du sol, les inondations et la submersion marine. La densité urbaine est également un facteur aggravant.