
Bon nombre de chanteurs marocains ont exprimé leur colère contre l’exclusion et la marginalisation dont ils se disent victimes. Concerts et festivals sont organisés cet été sans qu’ils soient invités.
Les films marocains "Où vas-tu Moshé" de Hassan Benjelloun, "Les Jardins de Samira" de Latif Lahlou et "Transes" d’Ahmed El-Maanouni ont été sélectionnés pour être projetés au 11ème Festival Maghreb du cinéma, prévu du 17 au 27 janvier à Cabestany.
Ce Festival, placé cette année sous le thème "Maghreb, si loin, si proche", est l’une des rares manifestations consacrées au cinéma maghrébin et se veut un forum et un lieu d’échanges à travers le 7ème art, le livre, le débat, le conte, la musique, la cuisine, la photo, la vidéo et plus particulièrement la rencontre.
Outre la projection d’une quinzaine de films en présence de leurs réalisateurs, le programme comporte notamment des forums regroupant des personnalités invitées, tel le Marocain Saâd Chraïbi dont son dernier long métrage "Islamour" sera projeté à Argelès-sur-Mer dans le cadre des films de l’atelier animé par Michèle Bayar et initié sous le thème "Qui peut saisir l’eau".
C’est avec ce thème fort en effet que Michèle Bayar avait lancé la seconde édition d’écriture de nouvelles, de scénarios et de réalisation de courts métrages, en partenariat avec l’Association "Cinémaginaire" et le Ciné-Club Hay Mohammadi à Casablanca. Sous son impulsion et avec son accompagnement, 89 collégiens en Roussillon et à Casablanca ont relevé le défi de réfléchir ensemble sur le rapport texte/image et d’échanger leurs scénarios et leurs images pour créer des courts métrages.
Travaillant sur le même thème et avec les mêmes contraintes, deux classes du collège Pablo Casals à Cabestany et deux du collège Hay Mohammadi, se découvrent des points communs et des particularités inattendues. En résultent cinq courts métrages et "Chta" d’Abdellah El-Moutaki, adapté d’une nouvelle de Michèle Bay qui a été écrite au Maroc.
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