Le Front Polisario a salué la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) annulant les accords de pêche entre l’UE et le Maroc, la considérant comme un « triomphe de la résistance ».
Considéré comme historique, le jugement reconnaissant la paternité d’un enfant né hors mariage rendu en janvier dernier par le tribunal de première instance de Tanger vient d’être annulé par la cour d’appel de Tanger, suscitant la colère des associations de défense des droits de l’homme.
Cité par l’AFP, l’avocat de la défense explique que la Cour d’appel vient de non seulement annuler le jugement mais en plus la mère a été condamnée à payer tous les frais de justice. Pour l’association Insaf, « le Maroc, un pays où les hommes sont aidés par la justice pour ne pas assumer leurs actes... au détriment d’un nouveau-né », accusant la loi de considérer les enfants nés hors mariage comme « illégitimes ».
Selon l’association, 30.000 accouchements de mères célibataires sont recensés chaque année au Maroc et la plupart des pères refusent de reconnaître leur enfant né d’une union hors mariage.
Pour éviter les drames liés aux avortements clandestins, le Maroc a autorisé en 2015 le recours à l’avortement suite à des grossesses dues à un viol ou à la malformation du foetus.
Pour rappel, le tribunal de première instance de Tanger avait condamné un homme à payer une indemnité de 100.000 dirhams suite à une reconnaissance de sa paternité sur la base de tests ADN fournis par la mère.
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