Cette équipe aura pour premier objectif de réunir les six groupes de travail du conseil de la mi-juillet jusqu’au 10 août prochain. C’est durant ces rencontres que les présidents et les rapporteurs des différents groupes devront être identifiés.
Ces derniers seront chargés de remettre des rapports thématiques comportant une série de propositions dans le cadre de chaque groupe de travail : citoyenneté et participation politique ; droit des femmes et nouvelles générations ; diaspora scientifique, technique, économique (DSTE) pour le développement solidaire ; culte et éducation religieuse ; culture, éducation et identité et, enfin, un groupe consacré aux thèmes de l’administration, droit des usagers et politiques publiques.
Prévoyant de participer à une série de manifestations internationales, dont la Conférence sur la migration et le développement de Manille, la Conférence ministérielle Euromed, ou encore le Pacte européen sur l’immigration et l’asile, le CCME prévoit également d’organiser, au Maroc, avant la fin de l’année, une rencontre des structures équivalentes installées dans les pays méditerranéens.
Pour rappel, la première assemblée plénière du Conseil avait réuni début juin les membres à voix délibérative : le président du Conseil, Driss El Yazami, son secrétaire général et les 37 membres (sur 50) déjà nommés par dahir, ainsi que les membres observateurs, qui ont défini le Conseil comme une instance consultative, de prospective et de dialogue, selon un caractère clairement évolutif et transitoire. En effet, durant cette première phase de quatre ans, le Conseil sera chargé d’une double mission : « Approfondir et proposer une formule plus avancée de composition et d’organisation de ce conseil et, en parallèle, proposer une formule adéquate d’éligibilité et d’élection de nos compatriotes émigrés aux institutions représentatives de notre pays », explique M. El Yazami.
Cette première rencontre avait également été l’occasion de discuter et adopter le programme d’activités 2008-2009, qui met l’accent sur les retraités marocains en France, en Belgique et aux Pays-Bas, particulièrement ceux qui n’ont jamais bénéficié du regroupement familial. La question de l’enseignement de l’arabe et de l’encadrement religieux a aussi été définie comme prioritaire, de même que la question des immigrés marocains dans les pays arabes et le problème des mineurs non accompagnés.
Source : La vie éco - Farid Ghrich