Une délégation du parti Les Républicains, menée par Éric Ciotti, a annoncé sa visite au Maroc du 3 au 5 mai prochains dans le but de poursuivre « une relation de fraternité et de responsabilité » avec le royaume.
Un nombre croissant de maroco-néerlandais font le choix de partir travailler au Maroc. Les centres d’appels et entreprises de gestion de la relation clients sont prêts à tout pour recruter des néerlandophones.
La chaîne néerlandaise NOS a enquêté sur ce phénomène et visité à cette occasion les bureaux de Webhelp Rabat, plus grand centre d’appels au Maroc avec plus de 8000 employés. Depuis six mois, l’entreprise dispose d’un département néerlandophone.
Hamza Amrhar, 22 ans, travaille dans ce département. Le jeune homme habite au Maroc avec son père et son frère. Sa mère est restée aux Pays-Bas avec son petit frère encore scolarisé. "Mes parents sont venus aux Pays-Bas pour travailler. Leur rêve était de pouvoir retourner un jour. Je réalise ce rêve pour eux."
Sarah Seif el Islam a fait le même choix : fuir le chômage en partant travailler au Maroc. "Pour Piet (prénom néerlandais) il est plus facile d’obtenir un emploi que pour Hassan. Je l’ai moi-même vécu. Après plusieurs entretiens d’embauche, j’ai décidé de tenter ma chance au Maroc. Si ça ne marche pas, j’aurais au moins passé un bon moment ici." Sarah profite de plusieurs avantages, dont un logement de fonction et un accès gratuit au centre de fitness de l’entreprise.
Dans les grandes villes marocaines - Casablanca, Rabat, Marrakech et Tanger - travailleraient actuellement entre 800 et 900 néerlandophones pour un salaire moyen de 900 euros. De quoi vivre plus que confortablement au Maroc !
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