La lutte contre la corruption ne produit pas de résultats encourageants au Maroc qui est mal logé dans les classements mondiaux depuis quatre ans.
La corruption fera-t-elle partie des thématiques abordées pendant la campagne électorale pour les élections législatives prévues au Maroc le 7 octobre prochain ? C’est en tout cas le souhait formulé par l’ONG Transparency Maroc qui vient de rappeler la faible volonté des pouvoirs publics dans la lutte contre ce fléau.
Dans un communiqué publié vendredi, l’ONG interpelle une nouvelle fois « l’Etat, la majorité sortante, les élites partisanes et l’administration du pays, sur l’absence de progrès significatifs dans la résorption de la corruption, accusant « l’ensemble de la classe politique solidairement responsable de cet échec ».
Pour Transparency Maroc, « ni les termes de la Constitution, ni les engagements pris dans les programmes électoraux et le programme gouvernemental n’ont été concrétisés. Cela confirme la faible volonté de lutter contre la corruption », regrettant que des « textes législatifs adoptés ou retardés sur l’instance de lutte contre la corruption et sur l’accès à l’information, la gouvernance de l’Etat et de l’administration, la fin de l’impunité », aient été laissés à l’abandon.
Elle déplore par ailleurs le refus par le gouvernement de publier « les résultats détaillés des scrutins antérieurs dans un délai raisonnable .. qui entache gravement la crédibilité de leurs résultats annoncés. », ce qui est d’autant plus grave qu’il y a une attitude de tolérance « à l’égard de l’utilisation massive de l’argent dans le processus électoral… ».
Pour les prochaines élections législatives, l’ONG anti-corruption appelle les partis politiques à « exprimer une volonté politique claire et l’engagement de mettre en œuvre immédiatement la stratégie nationale de lutte contre la corruption. »
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