Face à la dépravation des mœurs à laquelle conduit l’utilisation de TikTok, les députés de l’opposition ont invité le gouvernement marocain à prendre ses responsabilités et à interdire l’application chinoise dans le royaume. Mais y arriveront-ils ?
Un trafiquant de drogue incarcéré à la prison d’Essaouira accuse la police judiciaire de Marrakech, d’avoir mis la main sur une tonne de drogue lors d’une opération menée en 2011, par la brigade anti-stupéfiants de la ville ocre.
Lors de cette opération, les services de police auraient saisi 10 tonnes de chira au quartier Mhamid et dans une villa de la région d’Amzmiz, banlieue de Marrakech, où ils ont procédé à l’arrestation d’un ressortissant irakien, un trafiquant de drogue connu et plusieurs autres personnes impliquées dans cette affaire.
Dans la plainte adressée au ministre de la Justice, au directeur de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), et au procureur général auprès de la cour d’appel de Marrakech, l’ancien dealer affirme avoir été invité par des officiers de police de Marrakech, pour qu’il les aide à effacer des marques distinctives sur une tonne de chira au poste de police.
D’après le journal Al Akhbar, la drogue aurait été ensuite revendue à des dealers de Marrakech, atteste le détenu. La chira avait été découverte en juin 2011, cachée dans des poteaux en bois, dans un atelier de menuiserie, à Marrakech.
D’après les registres de la police judiciaire de Marrakech, 9 tonnes de drogues ont été saisies ce jour-là. Quant au détenu, il affirme que la police avait mis la main sur plus de dix tonnes de drogues.
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