Le nouveau président de la Fédération du Tourisme a fait sa première sortie médiatique le jeudi 08 janvier au siège de la CGEM. L’occasion de présenter la nouvelle équipe, son plan d’action et ses ambitions. Le tout ne sera toutefois dévoilé que lors des prochaines Assises nationales du Tourisme.
La vision 2010 du secteur du tourisme mobilise tout le monde. La Fédération du Tourisme, qui vient d’élire un nouveau président en la personne de M. Jalil Belaabass Taarji, devra commencer incessamment à préparer les prochaines Assises nationales du Tourisme, prévues au début du mois de février à Casablanca. Pour l’heure, la Fédération n’a rien de nouveau à annoncer. D’autant plus que son programme d’action s’inscrit dans la continuité et dans le droit fil de la vision 2010.
En attendant les Assises, M. Taarji semble déjà avoir défini un certain nombre de chantiers prioritaires. Le plus important, à ses yeux, est la poursuite de la libéralisation du transport aérien. Une réunion entre les membres de la Fédération et le ministre du Tourisme est prévue ces jours-ci pour évaluer l’état d’avancement de ce dossier. En plus de la réglementation fiscale (fiscalité locale « qui tarde à venir »), la Fédération compte également peaufiner, en partenariat avec l’ONMT, les actions marketing et de promotion de l’image du produit Maroc sur les marchés émetteurs.
Le souci de récupérer des parts de marchés, notamment allemand (- 40 %), italien et espagnole (- 30 %), est également présent dans l’esprit de la nouvelle équipe. Sur ces marchés, l’on commence à parler de la nécessité de repositionner carrément le produit Maroc, an agissant sur l’image, le tarif, le transport, les prestations et en impliquant les T.O (à l’image de TUI, Globalia).
« Notre mission sera difficile, mais motivante », dit M. Taargi. « Si l’équipe sortante a eu le mérite d’avoir bataillé, rédigé et signé le contrat-programme, nous avons nous la lourde tâche non pas de signer mais de réaliser, poursuit-il. Un autre chantier qui tient aussi à cœur aux membres de la Fédération est l’encouragement du tourisme national. « Le lancement de Kounouz Biladi a permis de prendre conscience que le tourisme interne est un complément important du tourisme étranger », souligne-t-on. Vaut mieux tard que jamais !
Said El Hadini pour Menara.ma
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